3 conseils pour réduire les risques de calculs biliaires
Généralement sans danger, les calculs biliaires peuvent toutefois entraîner des crises douloureuses et des complications parfois sévères...
Pour les prévenir, faites le bon calcul en
additionnant alimentation saine, poids de forme et activité physique. Située
sous le foie, la vésicule biliaire stocke la bile libérée après les repas pour
faciliter la digestion des graisses. Des calculs biliaires, petites
« pierres » constitués de cholestérol et de pigments biliaires,
peuvent s’y former. Ils sont plus fréquents chez les personnes obèses et avec
l’âge, avec notamment 1 femme sur 3 concernée après 60 ans. Dans la plupart des
cas, ils n’entraînent aucune gêne, mais ils peuvent parfois provoquer des coliques
hépatiques douloureuses lorsqu’ils se déplacent dans les canaux biliaires. Ces
crises peuvent se compliquer par de la fièvre, une jaunisse, une infection,
voir une pancréatite. Il
existe trois grands moyens complémentaires de prévenir les calculs biliaires : 1. Optez pour alimentation saine, pauvre en
graisses saturées et riche en fibres. Certains
aliments seraient particulièrement bénéfiques comme les fruits et les légumes, les
noix, les poissons gras ainsi que les aliments contenant du calcium (en évitant
les produits laitiers gras) et de la vitamine C (agrumes, poivrons, kiwis et
autres végétaux). Préférez les régimes de type méditerranéen aux régimes
occidentaux et évitez les viandes en excès. Faites des repas à horaires réguliers
afin que la vésicule se vide régulièrement. 2. Gardez un poids de forme ou perdez-en en
cas de surpoids – mais pas trop vite ! Le surpoids et l’obésité doublent le risque de calculs
biliaires : ils entraînent une saturation de la bile en cholestérol,
facilitent la cristallisation et diminuent la vidange de la vésicule. Une
alimentation plus équilibrée et moins calorique ainsi que la pratique d’une
activité physique aident à atteindre à cet objectif. Mais attention, évitez les
jeûnes qui font stagner la bile et les régimes drastiques qui augmentent
le risque de formation de calculs et de colique hépatique : il faut perdre du
poids progressivement. Pour cela, l’accompagnement d’un diététicien est
recommandé. 3. Pratiquez une activité régulière. L’activité physique réduit le risque de
formation de calculs biliaires, c’est prouvé. Elle baisse le niveau
d’insuline et active le métabolisme des acides gras, tout en augmentant le
« bon cholestérol » qui facilite l’élimination du cholestérol de la
bile. De plus, le mouvement augmente les contractions de la vésicule, ce qui
évite la stagnation de la bile. Et surtout, l’activité physique lutte contre le
surpoids. D’après une vaste étude américaine sur 10 ans, les femmes les plus
actives ont un risque diminué de 70% de calculs biliaires nécessitant un
traitement par rapport aux femmes les plus sédentaires.